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Ce petit site a pour but de mettre à disposition des enseignants, psychologues scolaires, membres des RASED et de la médecine scolaire, quelques documents. A la fin du texte sur les troubles d'apprentissage, vous trouverez des modèles d'écriture, à imprimer et à mettre sous feuille plastique afin que l'enfant s'entraîne avec un feutre à ardoise. Sur les premiers modèles, il faut commencer au gros point, suivre la ligne puis les pointillés. Lorsqu'il faut lever le crayon, on recommence au point plus petit. Sur les derniers modèles, on trace du trait le plus large au plus fin.

 

Qu'est-ce qu'un psychologue scolaire ?

 

Le psychologue scolaire intervient lorsqu’un enseignant ou un parent lui fait part d’inquiétudes au sujet des difficultés d’apprentissage ou de comportement d’un enfant. Son objectif essentiel est d’aider l’enfant à mieux vivre sa scolarité et à optimiser ses apprentissages. Pour ce faire, il aide également les enseignants et les parents de l’enfant.

 

1. Son action principale concerne la réalisation de bilans psychologiques, parfois précédés d’une observation de l’enfant en classe. Le bilan nécessite l’autorisation signée des parents alors que l’observation en classe se fait librement. Parfois même, les familles ne sont pas averties, lorsque cela semble judicieux. Le psychologue scolaire intervient pour prévenir, repérer et analyser les difficultés d’un enfant. Grâce à des observations, des tests, des entretiens, des dessins, des jeux… il évalue ses capacités cognitives et scolaires ainsi que son état psycho-affectif. Afin de préciser au mieux l’origine des difficultés de l’enfant, il cherche à établir un diagnostic différentiel : La cause est-elle cognitive, psychologique ou les deux ? Afin d’avoir une meilleure connaissance de l’enfant, des échanges d’informations et des collaborations ne sont pas rares avec les intervenants extérieurs (CMP, praticiens libéraux…) et les partenaires de l’école (enseignants, RASED, médecine scolaire). De la précision et de la fiabilité d’un diagnostic pourront découler les aides les mieux adaptées. Ensuite, et parfois même avant le bilan, la famille est reçue pour apporter des informations, déposer ses inquiétudes et parfois ses souffrances et enfin, entendre les conclusions du bilan. Des bilans complémentaires et des soins peuvent être proposés, auprès d’un orthophoniste, d’un orthoptiste, d’un neuropédiatre… ou pour un bilan global, au CRTLA, centre de référence des troubles du langage et des apprentissages.

 

2. En dehors des bilans, le psychologue scolaire peut recevoir et écouter des parents mais aussi des enseignants ou des enfants inquiets, en souffrance ou simplement en demande d’informations sur un sujet ou un trouble particulier.

 

3. En lien avec les membres du RASED, le psychologue scolaire peut participer aux évaluations collectives menées spontanément par les maîtres E, aider à l’analyse des scores puis  rencontrer les enfants ainsi repérés. L’interaction avec le RASED se concrétise aussi par la participation à des réunions de synthèse qui permettent d’échanger des informations sur les enfants rencontrés ou suivis, afin d’améliorer les actions.

 

4. En référence à la loi sur le handicap du 11 février 2005, le psychologue scolaire participe à l’élaboration des Projets Personnels de Scolarisation des enfants porteurs de handicaps. Il participe aux équipes éducatives, informe et conseille. Il accompagne ou initie et motive les demandes de compensation (AEH, AVS désormais appelés AESH, matériel informatique lorsque cela est justifié) et d’orientation en classe ou structure spécialisées (CLIS, UPI, ITEP, IME). Pour cela, il rédige des comptes-rendus à destination des commissions de la MDPH, pour compléter les dossiers de demandes. Il travaille en collaboration avec l’enseignant référent, les familles, l’école et souvent les intervenants extérieurs qui prodiguent des soins à l’enfant, pour aider les familles dans leurs démarches. En dehors du champ du handicap, il participe également à d’autres équipes éducatives qui concernent des enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie par exemple) ou des troubles instrumentaux (mémoire, attention, fonctions exécutives…). Il aide à la rédaction des PIS, PPRE lorsque sa présence s’avère nécessaire.

 

5. Il participe également aux demandes d’orientation vers l’enseignement adapté (SEGPA, EREA), pour lesquelles il rédige un compte-rendu à destination de la CDOEA. Parfois, les écoles comptent sur son intervention pour proposer l’orientation adéquate et la faire accepter à la famille. L'éventualité d'une orientation en SEGPA doit être évoquée à la famille dès le CM1, dans le cadre d'un PPRE (BO septembre 2006). Durant l'année de CM2, les écoles doivent préparer le dossier d'orientation et appeler le psychologue scolaire, avant décembre ou janvier ; les dossiers de demandes d’orientation devant être complets et reçus à l’inspection académique en mars.

 

Vous êtes en formation de psychologue scolaire ou même simplement étudiant en psychologie, enseignant ou AVS, vous pouvez trouver d'autres informations sur ce site dédié aux stagiaires en formation de psychologue scolaire :

http://devenir-psy.e-monsite.com/